Le terme Sarl désigne une Société à Responsabilité Limitée. Il s’agit d’un statut juridique permettant d’encadrer l’entreprise. En France en 2015, plus de 48% des entreprises créées étaient des Sarl. A cela rien de bien surprenant puisque ce statut est bien plus simple à mettre en place et à gérer que celui de Société Anonyme. Cependant, cet engouement est à tempérer. En effet, depuis peu, les créateurs d’entreprise ont tendance à faire le choix d’une SAS.
Les avantages de la Sarl
La Sarl est la forme la plus simple d’une société. Toutefois, le premier avantage d’une Sarl n’est pas là. En effet, le premier avantage se situe dans la limitation de responsabilité des associés. Ainsi, à moins d’une faute grave, le patrimoine des associés est protégé. Le second avantage est plus administratif. De la création au fonctionnement, le processus de gestion d’une Sarl est bien plus souple que celui d’une société anonyme ou d’une Sas. Exceptée l’entreprise individuelle, la Sarl est l’entreprise la plus accessible. A titre d’exemple, Il ne faut que 2 associés pour créer une Sarl contre 7 pour une SA. De même, le capital social minimum est de 1 euro pour la Sarl contre 37000 euros pour la SA.
Le statut de Sarl permet également au dirigent de piloter au mieux ses cotisations sociales. En tant que dirigeant, l’impôt sur le revenu est calculé sur les rémunérations versées et non sur le bénéfice qui lui est imposable au titre de l’impôt sur les Sociétés. La gestion est bien plus précise que dans le cadre d’une entreprise individuelle.
Les limites du statut juridique de la Sarl
La SARL est un statut parfaitement encadré par la loi. Cet encadrement à un coût au niveau de la création et de la gestion de l’entreprise. De même le fonctionnement peut-être assez rigide. Ainsi par exemple, chaque année, l’entreprise doit faire valider ses comptes par un expert comptable. Elle doit de plus tenir une assemblée générale annuelle. Cette première limite exclue clairement les porteurs de petits projets.
Le deuxième inconvénient est d’ordre fiscal. En effet, les dividendes reversées aux associées d’un Sarl sont soumis à une cotisation sociale, ce qui n’est pas le cas dans une Sas.
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