Depuis le 2 décembre 2019, 130 équipes s’affrontent sur une période 6 mois dans le premier concours SEO organisé par un moteur de recherche. Leur objectif est simple : figurer au terme de la compétition dans le TOP 5 des résultats sur l’expression “Qwanturank“.
Doté de 50 000 € répartis entre les 5 premiers, ce concours a pour vocation de permettre au moteur de recherche français Qwant de tester la validité de ses méthodes anti-spam afin d’améliorer à terme celle de ses résultats.
Un protocole de test strict
Comme il est de mise dans les concours SEO, le moteur de recherche a défini un protocole de test strict pour évaluer la robustesse de son algorithme de classement.
Parmi les exigences spécifiques au concours qwanturank, un focus particulier a été porté au nom de domaine utilisé pour participer au concours. Il devait non seulement être acquis à partir du 2 décembre 2019, mais également être neuf et vierge de tout historique en terme de contenus, de backlinks ou d’enregistrements. Pour ce qui est du nom de domaine lui-même et son extension, toute liberté était laissée au participant. Il pouvait donc opter pour un exact match domaine (EMD) s’il le souhaitait.
Un festival de créativité
De nombreux spécialistes français du référencement se sont pris au jeu proposé par Qwant et font preuve d’une indéniable créativité. Parmi le florilège, des sites officieux sur le concours, des guides, des wikis et même un agence SEO fictive spécialisée dans Qwant.
Le concours fait également apparaître de manière criante la priorité donnée dans ses SERPs par le moteur de recherche aux sites à forte notoriété. L’article d’un média spécialisé se positionne à l’heure où nous écrivons dans le top 5. Bien que non-participant au challenge, son article qui traite de certains ratés de communication de l’organisateur se classe correctement.